Nous sommes heureux·ses de vous informer de la réouverture temporaire avant travaux de la Maison Dussac, à Piton Saint-Leu.
L’exposition en cours est ouverte du jeudi au dimanche. Vien a zot !

la programmation

A partir de quand fait-on partie du monde // affiche Plus d'images

A PARTIR DE QUAND FAIT‐ON PARTIE DU MONDE ?

hors les murs

Lieu

ESAR - Le Port

26 et 27 octobre 2017

Horaires

Jeudi 26 octobre de 14h à 17h30
Vendredi 27 octobre de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00

SEMINAIRE ART CONTEMPORAIN

A PARTIR DE QUAND FAIT-ON PARTIE DU MONDE ?

Jeudi 26 et vendredi 27 octobre 2017


INSCRIPTIONS AVANT le 24 octobre 2017 (places limitées)

contact@fracreunion.org // 0262 21 80 29


L’intitulé de ce séminaire emprunte le titre d’une photographie de Thierry Fontaine réalisée en 2005. Il est question dans cette image de condition d’appartenance au monde, de condition d’existence et de reconnaissance. Qu’en est-il de ce contexte qui contribue à la constitution d’une identité ? De ce qui participe à la création d’une œuvre, qu’elle soit visuelle ou littéraire ?

En s’appuyant sur le processus d’un artiste, il s’agit d’examiner ces conditions qui participent à l’émergence et à la reconnaissance d’une fabrication de l’image et plus globalement d’une création plastique dans des territoires non occidentaux. A partir de divers points de vue de philosophes, critiques, commissaires et artistes, seront abordées ces questions de localisation, de délocalisation, de globalisation des émergences de l’art.

Comment créer une esthétique de la relation ? Comment aborder cette pensée du tremblement évoquée par Edouard Glissant ? Et surtout comment poser cette question omniprésente et actuelle de la créolisation du monde.

Ce séminaire critique accompagne l’exposition monographique de Thierry Fontaine présentée simultanément sur deux lieux, le Fonds régional d’art contemporain à Saint-Leu et la Cité des arts à Saint-Denis. Cinq intervenants seront invités à traiter ces questions à partir de l’œuvre de Thierry Fontaine avec une approche analytique dans un premier temps, puis dans une seconde partie, elles seront examinées à l’aune d’une vision plus géopolitique et économique.

Nathalie Gonthier

LES INTERVENTIONS

Dominique Abensour // La pluralité des champs d'action de Thierry Fontaine

Si l’artiste occupe le champ de la sculpture, laquelle, au sens élargi du terme, relève autant de l’objet que du geste ou de l’action, ses œuvres n’existent que sous la forme de photographies. Dominique Abensour porte son attention sur les processus créatifs d’une démarche qui ouvre un espace réflexif sur la complexité du monde dans lequel l’artiste intervient. A travers une approche du pouvoir d’agir de l’image, elle interroge les conditions d’une alliance entre la sculpture comme lieu d’expérience et la photographie comme dispositif constructif.

Joëlle Zask // Outdoor
Joëlle Zask aborde la relation entre le sujet des œuvres de Thierry Fontaine et leur environnement, que celui-ci soit suggéré ou manifeste. Cette relation est frappante dans les photographies, où la mer, le ciel, la forêt, parfois la ville à la fois échappent à la représentation et situent le sujet de l’œuvre. L’environnement n’est ni cadre ni décor ni indice de contextualisation mais partenaire de la création d’une situation complète. Tout en montrant la spécificité du travail photographique, elle fera le lien avec une sélection d'œuvres outdoor de l’artiste.

Myriam Omar Awadi et Yohann Queland de Saint-Pern // Artist-run Project, les nouveaux territoires de création
La BOX, est à la fois un programme de recherche à dimension variable et un lieu de production et d’exposition initié par Thierry Rivière et Yohann Queland de Saint-Pern en 2015. Sa fonction est de réunir des artistes, des techniciens, des scientifiques autour de la question de la création et de la circulation des formes aux sein de différents contextes sociétaux et géographiques. Véritable project space, la BOX est mise en œuvre par des artistes pour des artistes. Myriam Omar Awadi et Yohann Queland de Saint-Pern s’appuieront sur ce projet et sur d’autres exemples collaboratifs pour aborder ces questions de contexte de fabrication de l’art aujourd’hui.

Salim Curimjee // Weaving propositions
(Texte à venir)

Kabelo Maltsie // When recognized speech fails you: translating the known and unknown self to an other.
Matšatšie a … a video screening catalogue that includes anecdotes set in 1950s–60s rural Limpopo, north of South Africa. The anecdotes are written in Khelobedu, a South African language that is not considered one of the country’s official languages and therefore has no standard orthography. Oddly, it is the only language I speak fluently… you can see the conundrum of speaking a language that only a few South African know exists. Khelobedu has some interesting concepts around gender and patriarchy, which is pertinent and timely. It is in the catalogue where I introduce a failure to translate, the visual to the verbal and Khelobedu to English, this becomes a start of dealing with coherence. These inabilities to translate concepts or ways of doing that do not exist in the culture/ language that we are translating it to. Inspired by Eduardo Glissant’s creole garden, I ask how can we mobolise these untranslatable concepts into everyday and academic speech. Gilles Deleuze says ‘No theory can develop without eventually encountering a wall, and practice is necessary for piercing this wall’*. With all of this in mind, what languages (verbal, visual, sonic) can we conjure up to articulate our complex identities?

Matšatšie a … — un catalogue de video surveillance — décrit une série d’incidents qui se déroulent dans les années 1950-60, dans le Limpopo rural, au Nord de l’Afrique du Sud. Ces textes sont écrits en khelobedu, une langue sud-africaine non reconnue qui ne possède pas d’orthographe officielle.
C’est la seule langue que je parle couramment. Et il est étrange de parler une langue que seuls quelques Sud-Africains comprennent.
Le Khelobedu comporte des concepts intéressants en particulier autour du genre et du patriarcat. Transcrire ces concepts, de l’image vers le verbe ou du khelobedu vers l’anglais, défie la cohérence. On se retrouve en effet dans l’incapacité de traduire ces idées, ces modèles d’exister, puisqu’ils ne se conçoivent pas dans l’autre culture ou dans l’autre langue.
En m’appuyant sur le concept de Jardin créole développé par Edouard Glissant, je pose la question de la mobilisation de ces concepts intraduisibles dans le discours quotidien et académique. Gilles Deleuze disait : “Aucune théorie ne peut se développer sans rencontrer une espèce de mur, et il faut la pratique pour percer le mur.»*
Ayant cela à l’esprit, quels langages (verbaux, visuels, sonores) pouvons-nous évoquer pour articuler nos identités complexes?

* Les intellectuels et le pouvoir, Entretien de Michel Foucault avec Gilles Deleuze. 4 mars 1972.


Guy Tortosa // Schizogéographie des tropiques

Guy Tortosa considérera l’œuvre métisse de Thierry Fontaine et les entreprises poétiques et politiques de quelques autres plasticiens d’outre-mer et d’ailleurs à la lumière des contradictions fertiles et cruelles d’une époque post-coloniale qui est aussi celle du capitalisme mondialisé.

LES BIOGRAPHIES DES INTERVENANTS

Dominique Abensour
Critique d’art et commissaire d’exposition, Dominique Abensour est professeur à l’École européenne supérieure d’art de Rennes. Directrice du Quartier - Centre d’art de Quimper de 1995 à 2008, elle a organisé plus de 80 expositions (dont celles dédiées à Jean-Pierre Bertrand, Dominique Figarella, James Hyde, Tania Mouraud, Dan Perjovschi, Sophie Ristelhueber Jean-Michel Sanedjouand ou Yuri Leiderman), soutenues par des productions d’œuvres et un programme éditorial. Elle s’est notamment investie au Moyen Orient et dans l’espace postsoviétique à travers des expositions collectives en France (D’Israël 1998), en Arménie (Stratégies de l’histoire /Stratégies de l’art 2008) et à Moscou en 2003 et 2010. Chargée des Biennales de Bourges 2010 et 2012, elle a, entre autres, été la commissaire des expositions Pascal Pinaud. Sur la route (avec l’artiste) et Mettre à jour consacrée aux diplômés des quatre écoles de Bretagne, présentées au Frac Bretagne en 2015. Plus récemment elle a assuré le commissariat des trois expositions de Thierry Fontaine en 2017: Vers le but, au Frac Provence-Alpes Côte d’Azur, Écho au Frac Réunion et à la Cité des Arts (en collaboration avec Nathalie Gonthier).
Elle est l’auteure de nombreux textes, parmi lesquels, « L’art et la contradiction » catalogue René Lévi (Editions Kunstmuseum Thun 2008), « L’image et son exposition » monographie Marcel Dinahet 1990-2010 (Editions Lienart, Paris 2010), « Je ne suis pas un artiste, c’est l’art qui fait l’artiste : l’art et la manière de Georges Adéagbo » (Art contemporain Africain, Regards critiques, Editions Aica presse, 2011), L’art et son exposition, essai, (Editions Mac/Val, Vitry, 2012), « Art et économie, regard rétrospectif sur la Biennales de Rennes » (site lesateliersderennes.fr 2016).

Claude Allemand
Claude Allemand est historienne de l’art et conservateur général honoraire du patrimoine. Comme conservateur au musée Dobrée à Nantes, elle a surtout étudié et publié sur l’histoire de l’urbanisme et de l’architecture à Nantes et à Clisson au XVIIIe et XIX siècles. Au musée des Beaux-Arts de Nantes, elle a assuré le commissariat d’expositions et des publications scientifiques sur Les Années romantiques, Paul Delaroche, Burne-Jones, Henry Moore, Sarkis ou Gaston Chaissac par exemple. Enfin comme directrice du Fonds national d’art contemporain (FNAC) au Centre national des arts plastiques à Paris, elle a favorisé l’étude et diffusion des œuvres du FNAC en France comme à l’étranger. Elle a été membre du comité technique du Frac de la Réunion et a collaboré avec le musée Léon Dierx. Elle est membre du conseil d’administration du Musée international des arts modestes (MIAM) à Sète créé par Hervé di Rosa.

Salim Currimjee
Salim Currimjee est un artiste mauricien né en 1963. Il est également architecte, diplômé de la Rice University of Houston, Texas en 1990. Ses œuvres plastiques sont régulièrement présentées dans des expositions solo à Maurice. Il a participé à de nombreuses expositions collectives et biennales à Londres, aux Seychelles, en Inde, ou encore en Afrique du Sud ou en Allemagne. Salim Curimjee est membre du comité de la Tate Modern à Londres. Grand collectionneur, il crée, en mai 2015, l’Institute of Contemporary Art Indian Ocean (ICAIO), une fondation à but non lucratif dont l’objectif est d’organiser des activités visant à faire découvrir l’art contemporain aux Mauriciens. L’institut, situé à Port-Louis, est une plate-forme dédiée à l’art. Il vise à promouvoir l’éducation artistique et à valoriser l’art contemporain. Depuis son ouverture, l’ICAIO accueille quatre expositions chaque année ainsi que des conférences et des ateliers de travail.

Kabelo Malatsie
Kabelo Malatsie est curateur et vit à Johannesburg. Elle est titulaire d'un baccalauréat en commissariat de l'Université de Cape Town et d'un baccalauréat en administration du marketing BCOM de l'Université de Johannesburg. Elle poursuit actuellement une maîtrise en histoire de l'art à l'Université de Witwatersrand. Son intérêt pour la recherche est d'explorer d'autres modèles financiers et institutionnels qui sont enracinés dans le contexte sud-africain. Elle a organisé des expositions à Johannesburg et Cape Town. Elle a été l'une des participantes de l'Atelier des jeunes curateurs de la 9e Biennale de Berlin. En 2016, elle était en résidence de recherche en Suisse.

Myriam Omar Awadi
Myriam Omar Awadi, née en 1983, vit et travaille actuellement à l’île de la Réunion. A travers une pratique tournée vers divers médiums (dessin, vidéo, céramique, installation...), l’artiste développe une poétique de l’inaction, caractérisée par une esthétique ténue et une poésie du langage, jouant notamment sur la notion d’écriture et avec divers mondes sémantiques (du populaire au savant).
Ses dernières recherches autour de la question du discours à l’œuvre dans le milieu de l’art et de la médiation culturelle (Esthétique de la broderie) et du texte en tant que matière plastique l’ont amenée à explorer d’autres champs liés aux pratiques performatives et à la mise en scène. Suivie par la galerie Béatrice Binoche durant trois ans, elle participe à diverses foires d’art contemporain telles que l’Indian art fair (Inde), la Joburg art fair
(Afrique du sud), et le salon Drawing Now Paris (France). Elle expose régulièrement ses œuvres à la Réunion, et a récemment présenté son travail à la galerie Maubert sous le commissariat de Julie Crenn et au Palais de Tokyo lors de l’exposition Visions consacrée à la recherche en école d’art.

Yohann Queland de Saint-Pern
Né en 1980. Artiste visuel et réalisateur, diplômé de l’ESAB de Rouen (DNSEP) et d’un Master Assistant de Réalisation. «La démarche de YQDSP est profondément motivée par une attitude philosophique et politique de refus des principes d’autorité qui régissent l’organisation sociale. Au moyen de performances-vidéo et plus récemment de dessins, où priment le dérisoire et l’absurde, il propose une lecture décalée ainsi qu’une réévaluation
de la réalité. Le déplacement, sous forme de flânerie ou d’arpentage, constitue pour Yohann Quëland un médium privilégié pour s’interroger sur l’inscription de l’individu dans son territoire. A l’aide de l’Homme au casque rouge, “personnage-homme-outil” qu’il a créé au début des années 2000, il réalise des performances filmées qui mêlent écoute attentive du monde et légèreté : saluer les promeneurs du Jardin des plantes de Rouen, coudre un espace blanc ou effectuer des gestes lents au milieu de l’agitation des flux urbains... Lenteur
et inutilité font de son travail un geste de résistance à la fois poétique et politique, en cela qu’il est « libéré d’une relation à une fin »»(1).
Son travail a été présenté notamment au Pulsar Caracas, Musée Alejandro Otero-Mao, Venezuela, au Xiamen International Contemporary Art Exhibition, Chine, à la Sakshy gallery, Mumbai, Inde, au Centre Pompidou de Metz, au FRAC Lorraine, ainsi qu’au Palais de Tokyo lors des Nuits Blanches à Paris 2012.
(1) PdB, Notice du catalogue en ligne de l’Artothèque du Département, 2010. Lire également à ce sujet le texte de Stéphane Carayrou Suspens in catalogue de l’Artothèque, Chemin faisant, 2009.

Joëlle Zask
Joëlle Zask est professeur de philosophie à l’université Aix-Marseille et de l’Institut d’histoire de la philosophie (IHP), et actuellement détachée au CNRS, au centre Marcel Mauss de l’EHESS. Spécialiste de philosophie politique et de la philosophie pragmatiste américaine (en particulier celle de John Dewey), elle aborde la démocratie par l’intermédiaire d’expériences variées d’auto-gouvernement et étudie les enjeux politiques des théories de l'art et de la culture. Elle intervient fréquemment dans les débats de politique culturelle, d’art public et de commande publique, en interrogeant les conditions d’une politique de l’art véritablement démocratique. Ses travaux actuels portent sur la place publique, dont elle se demande à quelles conditions typomorphologiques elle s’avère favorable aux modes de vie démocratiques.
Outre des articles dont certains sont présents sur ses sites (http://joelle.zask.over-blog.com/ https://univ-amu.academia.edu/joellezask), elle est l’auteure de plusieurs ouvrages, les plus récents sont Participer ; Essais sur les formes démocratiques de la participation, (Le bord de l'eau Éditions, 2011); Outdoor Art. La sculpture et ses lieux (Éd. la Découverte, 2013); Introduction à John Dewey (Ed. la Découverte, 2015) et La démocratie aux champs (Ed. la Découverte, 2016)

Guy Tortosa

Né à Ussel, en Corrèze, en 1961, Guy Tortosa est critique d’art, commissaire d’expositions et inspecteur général de la création artistique au Ministère de la culture. Il est connu pour ses engagements en faveur d’artistes, architectes, jardiniers ou écrivains concernés par les problématiques de l’espace public, de l’outdoor ou de l’environnement. Il a été directeur du FRAC des Pays-de-la-Loire, conseiller pour les arts plastiques en région Poitou-Charentes et directeur du Centre international d’art et du paysage de Vassivière-en-Limousin. Il a accompagné de même, et souvent à leurs débuts, des créateurs comme Adel Abdessemed, Gilles Clément, Marie-Ange Guilleminot, Fabrice Hyber, Pierre Leguillon, Nicolas Milhé, Jean-Luc Moulène, Hans-Walter Müller, Philippe Rahm, Pierre Redon, Claude Rutault, le groupe Stalker ou encore James Turrell. Attentif à la problématique de l’Outre-Mer, il a séjourné à La Réunion au début des années 1990 et a conseillé à cette époque le directeur du FRAC en vue de la création d’un jardin, « le jardin Ti Jean », qui n’a malheureusement pas été réalisé. Malgré son abandon, ce projet a permis le séjour sur l’île de créateurs tels que Gilles Clément, Giuseppe Penone et Erik Samakh. Un livre publié par le FRAC Réunion témoigne de cette rencontre : Le Jardin Ti-Jean et La Route du Maïdo (collection « D’autres terres en vue », FRAC Réunion, 1995). C’est également au début des années 1990 que Guy Tortosa a rencontré Thierry Fontaine. Un dialogue s’en est suivi qui n’a pas cessé depuis et a conduit Guy Tortosa à inviter l’artiste à participer en 1996 à la Biennale de Li merick (Irlande) aux côtés d’artistes tels que Felix Gonzalez-Torres, Marie-Ange Guilleminot, Thomas Hirschhorn, Ilya Kabakov, Gilles Mahé, Tania Mouraud, Martin Parr ou Lawrence Weiner. Cette expérience fut du reste à l’origine de la première photographie-sculpture de Thierry Fontaine, Seul (1996). Guy Tortosa a également contribué au séjour de Thierry Fontaine à l’Académie de France à Rome en 1999-2000 ainsi qu’à la publication, à la même époque, d’une première monographie consacrée à l’artiste : Thierry Fontaine, Seul (édition Jean-Michel Place, Paris, 2001). Parmi d’autres artistes liés à l’Outre-Mer, Guy Tortosa est en relation régulière avec les Martiniquais Ernest Breleur, Patrick Chamoiseau et Julien Creuzet ainsi qu’avec le Guadeloupéen Kenny Dunkan, pensionnaire de l’Académie de France à Rome en 2016 et 2017.
Dernières publications
• « Histoires de l’art public » (in Le Territoire à l’œuvre, catalogue d’exposition, galerie Fernand Léger, Ivry-sur-Seine, coproduction Centre national des arts plastiques, Paris-Ivry-sur-Seine, 2017).
• « Les Jardins dans l’histoire des arts : la part maudite » (in Jardins, catalogue de l’exposition Jardins, Galeries nationales du Grand Palais, Réunion des musées nationaux, Paris, 13 mars-24 juillet 2017).
• « A portée de main, entretien avec Gilles Clément » (in Gilles Clément, toujours la vie invente, catalogue de l’exposition, Domaine de Trévarez, éditions Locus Solus, œuvres du patrimoine en Finistère, 2017).

LE MOT DE LA DAC-OI

De l’artiste à l’œuvre, de l’œuvre au public, des publics aux territoires… Les missions d’un FRAC sont multiples. Ce séminaire consacré à l’œuvre de Thierry Fontaine complète le dispositif de l’exposition Echo qui se déroule simultanément à la Cité des arts et au FRAC. Il apporte l’éclairage critique nécessaire à la lecture d’une œuvre complexe en lien avec les territoires de la création post-coloniale et post-apartheid. Cette mise en lumière des questionnements d’un artiste contemporain majeur trouve une résonnance particulière au sein de la société réunionnaise traversée par la quête de son identité.

Marc Nouschi /Directeur des Affaires Culturelles de l’océan Indien

LES PARTENAIRES

Ce séminaire est organisé par le Fonds Régional d’Art Contemporain de La Réunion avec le soutien financier du ministère de la Culture et de la Communication (DAC-OI) et de la Région Réunion.

Avec le soutien d’Air Austral, transporteur aérien.

à voir également...

Echo, 2005

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